Intervention de Claude Raynal

Réunion du 29 novembre 2017 à 14h00
Loi de finances pour 2018 — Article 61

Photo de Claude RaynalClaude Raynal, rapporteur spécial :

Il faut bien poser le sujet. M. Dallier l’a fait avec beaucoup de talent. Nous avons appelé tous les deux à un moratoire à propos du FPIC.

Chaque année, on essaie de modifier les règles du FPIC, et jamais un amendement ne passe ! Chacun déploie des arguments pour défendre le territoire dont il est issu et résoudre la problématique à laquelle est confrontée sa collectivité : c’est très naturel, mais, en définitive, rien ne bouge, car, comme l’enveloppe est normée, ce que l’on donne aux uns est pris aux autres. Cela ne tient pas la route !

Nous sommes parvenus à limiter le montant du FPIC à 1 milliard d’euros. Je le dis à Loïc Hervé, qui souhaite le réduire : il aurait normalement dû atteindre 1, 2 milliard d’euros.

Le territoire toulousain, dont je suis élu, est très fortement contributeur. Comme il n’a pas changé de périmètre, au contraire de ceux qui l’entourent, il a payé beaucoup plus que l’année précédente.

À la suite du changement de périmètre des EPCI, le nombre de territoires contributeurs au FPIC est passé de 1 066 à 623. Pour autant, la population contributrice est restée à peu près inchangée : elle est passée de 39, 459 millions d’habitants à 40, 842 millions. C’est l’élément qu’il faut avoir en tête.

En conclusion, j’appelle au retrait de l’ensemble des amendements portant sur le FPIC. La commission des finances a, par exception, émis un avis favorable sur l’amendement n° II-89 de M. Adnot, mais j’espère que le Sénat ne le suivra pas !

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