Je salue le mérite des membres de la commission des affaires sociales qui se sont investis sur ce texte important et, en particulier, sur cet amendement de qualité. Il s’agit de faire évoluer le code du travail, dont on sait combien il est compliqué.
On parle beaucoup de l’apprentissage. Il est vrai que, dans chacun de nos départements, les formateurs font de leur mieux, ainsi que les chambres consulaires, telles les chambres de métiers. Tout le monde essaie de trouver et de former des jeunes, ce qui entretient un lien fort avec l’éducation nationale.
Comme l’a montré le travail réalisé par Jean Arthuis, la mobilité des apprentis à l’échelle de l’Union européenne est particulièrement importante. C’est pourquoi nous devons essayer d’assouplir les règles et d’ouvrir ainsi la formation sur l’extérieur, afin de pouvoir, à la fois, accueillir des apprentis de l’étranger et envoyer de jeunes Français dans d’autres pays pour qu’ils y vivent d’autres expériences.
C’est aussi important, naturellement, pour les métiers de demain, parce qu’il existe un savoir-faire dans nos entreprises, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes, et dans les CFA. C’est selon moi indispensable pour faire évoluer la formation professionnelle.
Beaucoup de jeunes courageux veulent s’inscrire dans cette démarche d’apprentissage. Vous avez cité, madame la ministre, les Compagnons du devoir. De fait, l’apprentissage comprend des métiers manuels, dans l’artisanat, mais est aussi ouvert au monde industriel et à l’agriculture.
Pour toutes ces raisons, je soutiens cet amendement.