Alors que l’on nous a reproché d’ouvrir des débats sur les licenciements boursiers ou les temps partiels, j’ai bien l’impression qu’on ouvre à présent un autre débat : celui sur l’apprentissage. Alors, soyons clairs : nous ne sommes pas contre la mobilité internationale des jeunes et, en particulier, des apprentis.
En revanche, il s’agit tout de même d’un amendement ambitieux, puisqu’il vise à instaurer de nouvelles normes en matière de droit du travail, ce qui crée son lien avec le texte en discussion. J’estime pour ma part qu’il est quelque peu compliqué d’en débattre en quelques minutes. C’est pourquoi, dans l’attente de l’inscription à l’ordre du jour de la réforme de la formation professionnelle et, en particulier, de l’apprentissage qui a été annoncée par le Gouvernement, nous ne participerons pas au vote.