Si vous privatisez, cette appétence disparaîtra du jour au lendemain.
Bpifrance est le grand acteur de l'investissement en capital-risque de long terme. La disparition des fonds ISF doit conduire les grands investisseurs institutionnels français à prendre plus de risques. Nous pensons que la bio tech et le digital sont l'avenir. Tous les investissements réalisés depuis 1994 ont engendré des rendements intéressants.
Nous aurions aimé que toutes les banques préfinancent le CICE, mais tel ne fut pas le cas. Nous préfinançons le CICE à 100 % pour les petites entreprises et, au total, notre part de marché se monte à 60 %. Les banques se sont concentrées sur les très gros comptes. Finalement, les choses se sont bien passées.
Bpifrance est un parapluie mais ne garantit que 8 milliards d'euros de crédits par an, sur un total de 250 milliards d'euros. En revanche, il s'agit des investissements les plus risqués. Nous nous demandons si nous pourrons rester à ce niveau compte tenu des restrictions budgétaires. Nous n'allons pas prétendre « redynamiser » les banques, dont le marché est en croissance de 20 % et qui se digitalise rapidement. En revanche, nous rappelons régulièrement qu'il est possible d'être un banquier tout en étant très proche des clients.
Nous pouvons accompagner l'AFD sur du crédit à l'export lorsqu'elle propose d'investir sur de la transition énergétique à l'étranger. Nous sommes très proches de l'AFD et de Proparco.
Nous n'avons aucun contact avec la SNCF. Nous investissons dans les start-up de la mobilité, ce qui nous amène parfois à dialoguer avec elle, mais nos relations ne vont pas au-delà.