À vous entendre, j’ai l’impression que l’adoption de cet amendement pourrait avoir un effet contraire à celui qui est escompté.
Nous souhaitons tout de même qu’un certain nombre d’étudiants étrangers puissent, au travers de conventions de coopération, venir étudier en France. Notre ambition est non seulement de soutenir, mais aussi de développer la mobilité des étudiants, à l’étranger ou en France. Faisons donc attention à ne pas tout mélanger, sous prétexte d’augmenter les droits d’inscription pour les ressortissants de certains pays – dont on ne cite bien sûr pas le nom… –, hors Union européenne, afin d’alimenter les caisses des universités !
Il ne serait pas de bon augure de voter cet amendement alors que Mme la ministre vient de nous expliquer qu’il existe des conventions bilatérales de coopération et qu’une certaine latitude est laissée aux universités en ce qui concerne leur organisation.