En tant que rapporteur et à l’issue de ces deux jours de travaux, je tiens à remercier les différents présidents, plus particulièrement notre présidente de commission, Catherine Morin-Desailly, qui a toujours su nous accompagner dans ces moments, parfois difficiles mais ô combien intéressants, ainsi que les présidents de séance qui se sont succédé, notamment vous, monsieur Delahaye. Comme l’a dit M. Kennel, vous nous avez permis d’avancer de manière efficace aujourd’hui.
Je veux aussi remercier l’ensemble de mes collègues présents au long des discussions de leur contribution à notre débat et à l’élaboration du texte du Sénat. Je sais que beaucoup ont d’autres engagements, mais ils ont tenu à rester aujourd’hui et je les en remercie chaleureusement.
Enfin, je tiens tout particulièrement à vous remercier de votre écoute, madame la ministre. Nous avons travaillé avec vous et avec vos équipes en excellente intelligence. Il m’importait de le souligner.
Je salue également les fonctionnaires de la commission, qui ont fait un important travail d’accompagnement.
Vous avez souhaité, madame la ministre, que le Sénat apporte sa marque à ce projet de loi. Je pense que, ce soir, c’est chose faite. Nous y avons rappelé les grands principes auxquels nous sommes attachés, tout particulièrement le souci de l’insertion professionnelle de nos jeunes diplômés.
Nous avons adopté des dispositifs marquants, notamment pour la définition du nombre de places dans les formations du premier cycle, l’autonomie de nos établissements, dans la droite ligne de nos travaux sur la loi LRU de 2007 et sur la loi relative à l’enseignement supérieur et la recherche de 2013.
Vous aurez noté qu’à aucun moment nous n’avons souhaité bouleverser le fonctionnement de Parcoursup, que commencent à s’approprier les futurs bacheliers et leurs familles.
C’est un esprit de responsabilité qui nous a animés. Nous ne pouvions plus longtemps laisser ces jeunes dans le flou le plus complet. Nous avons tous collectivement intérêt à ce que la prochaine campagne d’affectation se passe au mieux pour les 850 000 candidats qui s’y préparent.
Maintenant, nous avons rendez-vous pour une commission mixte paritaire et il en sortira certainement un texte équilibré. Nous avons néanmoins des exigences, et j’espère que vous y répondrez, comme aux exigences de réussite de nos jeunes étudiants.
Tel est le souhait du Sénat ce soir.