Cet amendement vise à préciser dans la loi que le dispositif d’orientation et d’information, qui présente chaque formation, doit également présenter les formations en apprentissage ainsi que les formations professionnelles. Certes, le site parcoursup.fr présente l’ensemble des orientations. Néanmoins, afin de faire évoluer très profondément les pratiques et les mentalités en diffusant la culture de l’orientation au lycée et, surtout, afin de changer la perception autour de ces filières, qui sont un moyen d’entrer rapidement dans la vie active, il convient, me semble-t-il, de les mentionner dans la loi.
L’apprentissage est une voie d’orientation importante, ouverte à tous les jeunes de seize à vingt-cinq ans, ainsi qu’à certains bacheliers, qui peuvent émettre le souhait de se réorienter dès l’issue du lycée. C’est également le cas pour les formations professionnelles, les BTS par exemple, qui ouvrent à de très nombreux emplois, en particulier dans le secteur tertiaire, après des études courtes de deux ans après le bac. Vous avez rappelé, madame la ministre, que ce sont souvent ces étudiants disposant d’une formation bac+2 qui manquent cruellement.
Si ces orientations sont déjà proposées aux élèves à la fin du collège ou au début du lycée, il est important de rappeler à l’ensemble des étudiants qui sont en âge de s’y inscrire cette possibilité qui leur est offerte de suivre ainsi une voie alternative, notamment à ceux qui peuvent douter de s’engager dans un cycle d’études long.
L’apprentissage a connu une croissance de 4, 2 % d’inscrits entre l’automne 2016 et 2017. Il faut continuer à mettre en valeur cette orientation compte tenu des résultats positifs sur le taux d’emploi des jeunes.
Enfin, cet amendement a pour objet de remettre sur un pied d’égalité l’ensemble des formations et faire ainsi en sorte que les orientations soient choisies par les élèves et non pas subies.