Je suis malgré tout obligée d’intervenir, monsieur Assouline, lorsque je vous entends de nouveau dénoncer tout le travail que nous venons de faire ces derniers jours, parler de « sélection sauvage », de « précipitation », dire qu’il n’y avait pas urgence, que l’on pouvait gérer les choses tranquillement via un décret, etc.
Je voudrais tout de même rappeler la réalité dans laquelle nous nous trouvons. Celle-ci est liée à la faillite du précédent gouvernement, qui n’a su gérer ni la situation d’échec massif en licence ni l’inadéquation d’un système de sélection qui s’est révélé, par la suite, illégal.