Il aurait fallu, à l’époque, savoir apporter des solutions, prévoir un plan d’action pour permettre à nos jeunes, toujours plus nombreux ces dernières années, de bien s’orienter et de construire leur parcours de réussite.
Oui, il y avait urgence ! On ne peut pas laisser sur le bord du chemin des jeunes qui sont en train de passer leur baccalauréat et qui, bien entendu, s’inscrivent dans des perspectives immédiates d’intégration dans l’enseignement supérieur.
Soyons tout de même positifs ! Il reste du travail à faire, c’est certain, nous l’avons tous dit, sur toutes les travées. Madame la ministre, vous avez pris l’engagement – j’espère que vous le reprenez aujourd’hui – de revenir devant nous, afin que nous puissions continuer à travailler, pour les approfondir, ces questions d’orientation, qui vont forcément revenir dans le débat public, à la faveur de l’examen du projet de loi sur l’apprentissage.
Pour le reste, je confesse une petite frustration : nous savons que la réforme « bac – 3/bac + 3 », la réflexion sur le lycée et l’évolution du baccalauréat seront d’ordre réglementaire, et que nous n’aurons pas l’occasion d’en débattre pleinement, comme nous le faisons pour ce projet de loi. Mais nous comptons sur vous, madame la ministre, pour être attentive aux travaux que nous continuerons à mener dans le sens de l’intérêt général et de l’approfondissement de ce sujet, qui, vous le savez, nous tient particulièrement à cœur – nous l’avons démontré au cours des années précédentes.
Cela dit, je voterai ce projet de loi. Le Sénat, me semble-t-il, a été respecté dans son appréciation du sujet et dans ses propositions. Nous sommes parvenus, à l’issue de la CMP, à un texte d’équilibre, qui doit donner à chacun la chance de trouver son parcours de réussite.