L’unanimité des suffrages a été évoquée, et je pense que cet amendement la mérite. En effet, la question des normes, comme l’ont très bien expliqué nos deux collègues Fabien Gay et Martial Bourquin, doit tirer l’Europe et la planète vers le haut.
Le problème des normes sanitaires et phytosanitaires ne va pas disparaître. Et ce ne sont pas les résultats récents des prélèvements sur des fruits et légumes français qui y contribueront ! On doit être plus exigeant encore. De même, Daniel Gremillet a évoqué la question du bien-être animal, qui va certainement se poser avec de plus en plus d’ampleur.
Cet amendement est donc particulièrement intéressant, parce que nos partenaires économiques devront s’aligner sur l’Europe. Lorsque celle-ci, souvent entraînée par la France, accroîtra ses exigences, c’est l’ensemble de la population de la planète qui en bénéficiera.