Compte tenu de l’heure, je serai bref.
Je ne suis pas un spécialiste de ces sujets, mais, lorsqu’on suit un tel débat, on se pose toujours la question de la traduction politique de ce genre de résolution.
Ce qui importe surtout, ce soir, monsieur le secrétaire d’État, c’est que vous entendiez le message porté par les parlementaires sur la situation agricole. Nous sommes à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture ; demain, le Président de la République recevra 1 000 jeunes agriculteurs à l’Élysée. On voit bien, aujourd’hui, dans nos territoires, que les agriculteurs, face à une situation extrêmement compliquée, sont remontés.
C’est dans ce contexte que s’inscrit notre débat, qui traite aussi d’autres difficultés.
Il faut surtout, ce soir, que soit entendu notre message, c’est-à-dire notre volonté ferme d’accompagner ces accords toute en permettant à notre agriculture d’en tirer un bénéfice réel, et non simplement théorique. Les grands chiffres ne suffisent pas ; il faut une traduction dans les territoires.
C’était le message que je souhaitais exprimer. Au nom du groupe Les Républicains, je précise que nous voterons cette proposition de résolution européenne.