Je suis tout à fait d’accord avec Mme Catherine Morin-Desailly.
Monsieur le secrétaire d’État, il faut cesser de nous décrire, comme vous venez de le faire, une version idéale de Parcoursup. Nous avons plus ou moins discuté dans les universités et nous sommes conscients que nous ne pourrons pas gérer les dossiers. Nous passerons par des algorithmes, et vous le savez bien. Nous ne disposons tout simplement pas des moyens en personnel, sachant que nous avons aussi notre travail d’enseignement à assurer.
Peut-être faut-il chercher des solutions pratiques pour que l’on puisse, l’année prochaine, travailler sur ces dossiers d’une manière beaucoup plus humanisée, et pas uniquement à base d’algorithmes. Pour l’heure, nous allons choisir les meilleurs, et pour les autres, on verra…
C’est la vérité ! Il ne faut pas la cacher. Nous sommes les praticiens de Parcoursup. Les mots ne suffisent pas à gérer les problèmes. Nos dirigeants semblent naviguer dans un monde quelque un peu idéalisé, mais nous, nous faisons le travail. Certes, le système que vous proposez est mieux qu’avant, mais ne prétendez pas, monsieur le secrétaire d’État, que ce sera fait par des humains. Hormis une partie des dossiers, peut-être, c’est impossible !