Intervention de Daniel Gremillet

Réunion du 11 avril 2018 à 14h30
Élection des représentants au parlement européen — Vote sur l'ensemble

Photo de Daniel GremilletDaniel Gremillet :

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, je me réjouissais à l’idée de débattre de ce sujet ô combien stratégique pour notre pays et pour l’Europe : cette ambition européenne.

D’ailleurs, c’est un peu un rendez-vous de l’Histoire : depuis que l’Europe existe, c’est la première fois que cette élection va se passer dans un contexte politique européen complètement différent. Le Brexit nous oblige à apporter d’autres réponses à nos populations, aux acteurs économiques.

L’ambition européenne que nous devons afficher et, surtout, faire partager à nos concitoyens pouvait avoir un sens avec un ancrage territorial de nos élus. C’est pourquoi je regrette beaucoup que les amendements de M. Brisson et de M. Bonhomme n’aient pas été retenus. La France vient en effet de faire le choix de modifier ses dimensions régionales. Les femmes et les hommes qui ont été élus aux dernières élections régionales l’ont été non pas sur des circonscriptions de cœur, de réalité, mais sur des circonscriptions nées de l’addition de régions qui n’avaient pas le même sens du lien au territoire.

Je suis du Grand Est, région grande comme une fois et demie la Belgique. Un ancrage territorial n’avait-il donc pas de sens ?

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