Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, j’ai écouté avec beaucoup d’intérêt tous les intervenants, y compris et surtout peut-être M. Gattolin, qui dénonçait la faiblesse de la notoriété des candidats et des parlementaires sortants, laissant penser que le débat ne se jouait pas au niveau des questions d’ordre géographique. Voilà qui est, me semble-t-il, tout à fait symptomatique de l’esprit qui anime ce texte : favoriser un peu plus, mais pas beaucoup plus, tout ce qui peut s’apparenter, du fait du choix d’un tel mode de scrutin, à un candidat « en apesanteur », à un candidat « éthéré ».
D’ailleurs, monsieur Gattolin, vous avez évoqué internet. C’est, là aussi, tout à fait symptomatique de votre vision des choses. Comme si les campagnes se faisaient par internet et par voie électronique. Vous avez même considéré que c’était dégradant d’aller toucher les mains des électeurs, …