Tout cela, finalement, conduit à poser la seule question qui vaille, celle du mode de scrutin. L’Acte européen paraît-il scellé en 1976 nous interdirait de revoir le mode de scrutin et de passer à un mode de scrutin majoritaire. À défaut d’avoir obtenu la petite correction que constituait un scrutin régional calqué sur les régions institutionnalisées en 2016, la vraie question qui se pose est celle de l’ancrage territorial, qu’évidemment seul le scrutin majoritaire permettrait.
Pour l’avenir, le texte ne changera rien, il est purement cosmétique. Il ne servira qu’à une chose : donner un peu plus de liberté aux partis politiques pour maîtriser l’offre politique.