C’est une chaîne de responsabilités : elle va de l’esclavagiste qui contribue à faire passer la Méditerranée pour 3 000 euros environ jusqu’à ceux qui, en France, en Italie, vont chercher les migrants, les clandestins. Ils ne peuvent pas l’ignorer ! Et on voudrait nous faire croire que ça n’est pas militant ? Ils font partie de la chaîne du trafic d’êtres humains. En se comportant ainsi, ils en sont les complices et, à ce titre, ils doivent être condamnés sévèrement.
Lorsque nous sommes allés, à plusieurs, dans les Hautes-Alpes, nous avons vu, comme je l’ai dit hier soir, des personnes équipées de pied en cap, avec des téléphones. On nous a dit qu’elles étaient prises en charge par des No Border, c’est-à-dire des personnes qui veulent délibérément enfreindre nos lois.