Par ailleurs, monsieur le ministre, en raison de la politique de forte augmentation des prélèvements sur nos revenus que mène le Gouvernement, la variable d’ajustement est depuis des décennies le pouvoir d’achat. Si l’on veut continuer de prélever autant d’impôt, il faut bien maintenir une certaine forme de capacité de pouvoir d’achat. On en revient à ce système où le seul bon partage de la valeur, c’est de créer celle-ci avant de la partager. Or comment partager la valeur que l’on n’a pas ?
Aujourd’hui, le système est tel que, même si l’on contraint les Leclerc et autres, il n’y a presque plus de valeur, car on est arrivé au plus bas du prix. Par conséquent, pour redonner des revenus aux agriculteurs, la seule solution consiste à accepter une augmentation des prix. Mais cela, monsieur le ministre, vous n’êtes pas prêt à l’entendre : sans cesse, vous augmentez les impôts et, ce faisant, votre marge de manœuvre ne cesse de se réduire. Sur ce sujet, je ne vois pas quelles évolutions ce texte apportera.
Enfin, dernier élément, …