Je suis tout à fait d’accord avec l’avis défavorable de la commission. Je n’arrive pas à comprendre que l’on puisse aujourd’hui mettre en accusation la transparence des coopératives.
Premièrement, nul n’est obligé d’adhérer à une coopérative. Deuxièmement, celle-ci est tenue de diffuser un maximum d’informations, qu’il s’agisse de réunions avec les producteurs, de l’assemblée générale, de l’établissement des comptes. La coopérative communique les résultats de l’exercice, propose la répartition aux coopérateurs, qui l’acceptent en assemblée générale. Mais enfin, monsieur le ministre, comment peut-on revenir sur tous ces points, sur cette règle de transparence, vous qui dites, comme l’a relevé M. Patriat, connaître l’agriculture et les coopératives !
À un moment donné, le sens de la coopérative, comme l’a très bien souligné Mme Lienemann, c’est le mutualisme et la solidarité, mais c’est aussi le sens de l’intérêt général. Or il me semble que ce que vous mettez aujourd’hui en avant, ce sont plus les intérêts personnels de certains que l’intérêt général !