Je voudrais revenir sur nos débats. Avec l’amendement que j’ai déposé avec Daniel Gremillet, il n’était absolument pas question de supprimer le bio. Nous voulions adopter un principe simple : les gestionnaires de restauration collective doivent acheter 50 % de produits locaux. Aujourd’hui, 85 % du poulet vient de l’étranger ; adopter un pourcentage uniquement sur le bio ne changera rien à cela. Nous aurons simplement du bio étranger !
En affichant ce seuil de 50 % de produits locaux, nous ne nous prononcions pas sur la part de bio. Nous ne sommes donc pas du tout dans la stigmatisation.