En vérité, il y a un peu de tout cela. Pour nous en convaincre, reportons-nous au rapport que vous nous avez remis, qui élude avec talent des éléments essentiels d’information, alors que ce débat est censé préfigurer les orientations du projet de loi de finances à venir.
Je constate d’abord que le « tiré à part » qui retrace l’évolution future des missions budgétaires ne nous a été remis qu’hier, en fin d’après-midi. En outre, ce document, pour une fois, ne comporte pas d’indications sur l’évolution des effectifs par mission. Cette pratique, qui n’est hélas pas nouvelle, est d’autant plus surprenante que, parallèlement, vous affirmez –sans rire – vouloir renforcer le pouvoir de contrôle du Parlement !
Lors de la présentation du programme de stabilité pour la période 2018-2022, vous n’hésitiez pas à considérer, contre toute analyse sérieuse, que quelques mois d’action gouvernementale étaient à l’origine d’une croissance de 2, 2 % en 2017…