C’est en particulier le cas dans les petites communes, qui sont les plus nombreuses en France.
Cela tient à plusieurs raisons, que je voudrais rappeler brièvement.
C’est, premièrement, l’impossibilité pour un maire d’organiser l’accueil lorsqu’il ne dispose que de quarante-huit heures pour le préparer.
C’est, deuxièmement, l’impossibilité de disposer d’un vivier suffisant de personnes capables de participer au service d’accueil, comme l’ont d’ailleurs fort justement souligné les auteurs de la proposition de loi dont nous débattons. Rappelons en effet qu’il faut un adulte pour garder pour vingt enfants. Où ira-t-on chercher ces personnes ? Selon quels critères les choisira-t-on ? Qui les formera ? Et comment seront-ils formés ?
C’est, troisièmement, l’impossibilité de recenser les compétences professionnelles des bénévoles requis par les maires.