Non, je vais le retirer, madame la présidente.
Toutefois, monsieur le ministre, je prends rendez-vous. On ne peut, d’un côté, légiférer pour interdire les biocides, comme nous l’avons fait ici même et, de l’autre, lutter contre la véritable menace que constituent les nuisibles pour la santé publique.
Les populations de rongeurs prolifèrent à Paris. Mme le rapporteur me demande de retirer mon amendement, parce qu’il serait déjà satisfait par le texte. Or cet amendement vise à diminuer les risques d’exposition – je rappelle qu’une gare a été bloquée pendant vingt-quatre heures parce que des rongeurs s’étaient introduits par des trous qui n’avaient pas été bouchés avant de tout détruire sur leur passage… Il s’agit de mettre en place des principes simples de prévention sur les chantiers de construction pour minimiser l’introduction des nuisibles.
Je retire mon amendement, mais je prends rendez-vous : je vous promets qu’un jour vous reconnaîtrez avoir fait une erreur en n’inscrivant pas ces mesures dans les cahiers des charges. Il ne s’agit pas de compliquer les choses, monsieur le ministre, mais de savoir ce qu’on veut. On ne peut laisser les nuisibles se propager, interdire les biocides et ne pas prendre ce phénomène en considération au moment des travaux. Vous verrez que nous en reparlerons.