Il est difficile d’appliquer aux zones frontalières les interdictions que l’on prononce en France.
J’étais rapporteur de la loi interdisant le bisphénol A, et je constate les difficultés au niveau européen, les consommateurs ne s’arrêtant pas à la frontière franco-allemande.
Je suis donc plutôt favorable à une taxation dans un premier temps, ou sinon à une interdiction dans toute l’Europe. Une interdiction sur le seul territoire français ne servirait strictement à rien. Nos jeunes traversent la frontière pour aller en boîte de nuit et ils consommeront à l’étranger ces produits dont le nom évoque des boissons alcoolisées.