Vous avez déclaré être plutôt favorable à une interdiction, madame la ministre. C’est une annonce forte.
Toutefois, une grande confiance n’exclut pas une petite méfiance, comme on le dit dans mon bocage normand…
Si notre collègue avait retiré son amendement, d’autres sénateurs l’auraient sans doute repris.
Catherine Deroche a raison s’agissant des propositions de loi qui ne sont jamais examinées par l’Assemblée nationale.
Si l’on vote la taxation aujourd’hui, elle a peu de chance d’être maintenue lors de la commission mixte paritaire. Mais il est vrai aussi que si les deux chambres l’adoptaient, il serait sans doute très difficile de prononcer une interdiction l’an prochain.
Il me semble toutefois que l’adoption de cet amendement constituerait un signal fort, qui rejoindrait votre souhait d’interdire ces produits, madame la ministre.
Nous éprouvons souvent de grandes difficultés pour faire prospérer les textes : ce n’est jamais le bon endroit et le bon moment. Aujourd’hui, c’est, me semble-t-il, le bon endroit et le bon moment pour voter cet amendement. Nous le soutiendrons donc des deux mains !