Concernant les financements, je suis heureuse de constater que vous partagez mon avis et, surtout, celui d'Alain Milon, président de la commission des affaires sociales, dans la mesure où, depuis l'année dernière, nous essayons de convaincre le Gouvernement de flécher via l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) un véritable financement des plans de santé publique.
Vous avez indiqué que certains nouveaux plans de santé vous tiennent à coeur. Permettez-moi de relever que certains plans ne sont même pas mis en place. Je pense notamment à la maladie de Lyme - aucune cohorte n'a été organisée à ce jour - ou au plan Médecine France génomique 2025, qui est, à mon avis, l'un des plans les plus importants des prochaines années.
Vous devez le savoir, la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation vient d'annoncer l'ouverture de 17 millions de crédits supplémentaires pour l'Inserm - cela m'évitera de déposer un amendement en ce sens. Si vous sollicitez l'assurance maladie au travers de l'Ondam, vous aurez mon soutien lors de l'examen du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale. Dans le cas contraire, comment envisagez-vous de remettre à plat les financements des plans de santé publique, qui sont le coeur du réacteur de l'Inserm ?