… il m’est revenu en mémoire que la politique de la chaise vide pouvait nous jouer de très mauvais tours.
Ce fut le cas en 2016, lors de l’examen du projet de budget, le Sénat ayant, dans le cadre de la navette parlementaire, eu à se prononcer sur des dispositions qui n’étaient plus du tout amendables. Je pense à la fiscalisation des indemnités des élus qui a été votée par la seule Assemblée nationale ; il est hautement probable que, si le Sénat avait débattu de cette mesure, il en serait allé autrement.
Quoi qu’il en soit, nous avons été un certain nombre à revenir sur notre décision de supprimer l’article 19. Comme l’a souligné Gérard Longuet, notre débat nous a au moins permis de constater que cet article avait été rédigé en dépit du bon sens, sans évaluation et au doigt mouillé, pour reprendre l’expression de l’un de nos collègues.