Je souhaite soutenir l’amendement de mon collègue M. Kern que j’ai cosigné.
Vous avez fait état, madame la secrétaire d’État, du suremballage. Or je vous signale que 13 millions de tonnes de déchets se retrouvent chaque jour dans les océans, et qu’il y a 500 milliards de sacs plastiques ; en outre, un million de bouteilles en plastique sont achetées par minute. Toutes ces questions, notamment l’élimination des déchets plastiques, vont poser des problèmes quasiment insurmontables.
La solution proposée au travers de l’amendement n° I-47 rectifié n’est peut-être pas la bonne, mais il est parfaitement évident qu’il faut en chercher une permettant de sensibiliser et de pénaliser, conformément au principe du pollueur-payeur. Tôt ou tard, il faudra trouver des solutions incitatives.
Peut-être, je le répète, cet amendement est-il mal rédigé, peut-être n’identifie-t-il pas bien les payeurs ou les redevables, mais je propose que, dans l’année à venir, en attendant le prochain PLF, on y travaille, monsieur le rapporteur général. C’est un vrai sujet ; on a réussi à trouver des solutions tout à fait acceptables pour l’économie numérique. On devrait donc aussi travailler sur la pollution et sur l’application extensive du principe du pollueur-payeur, pour aboutir à ce type de solution.