En France, nous sommes passés d'un cadre qui n'était pas contraignant, fondé sur des engagements de bonne foi, à un cadre qui est devenu contraignant, tant pour les RIP que pour les zones Amii ou Amel. Pour le mobile, l'Arcep a un pouvoir de contrôle. Ainsi, lorsque les fréquences sont attribuées, les contrats prévoient explicitement qu'en cas de non-respect des engagements l'Arcep aura la possibilité de prendre des sanctions, qui peuvent s'élever jusqu'à 3 % du chiffre d'affaires. Le changement d'approche qui consiste à conditionner l'attribution des fréquences à la réalisation des investissements joue aussi : si un opérateur veut de nouvelles fréquences, il doit investir. Or les fréquences sont vitales pour les opérateurs.