J’admets que la rédaction de cet amendement ne soit pas satisfaisante, mais tout le monde en aura compris l’esprit.
Mme la secrétaire d’État me répond en disant : « nous préparons l’avenir, nous investissons, etc. ». Mais ce « nous » inclut aussi les collectivités locales. Je considère que les 450 milliards d’euros d’investissements résultant du Grenelle de l’environnement contribuent au plan de relance : beaucoup de nos collectivités ont en effet d’ores et déjà commencé à investir dans le développement durable.
Je suis tout à fait disposée à retirer mon amendement en échange de l’engagement du Gouvernement d’organiser une rencontre, mais j’ai été échaudée par le précédent de l’application de la taxe générale sur les activités polluantes aux carrières : je retrouve d’ailleurs régulièrement un éminent membre du cabinet de Mme la secrétaire d’État, ici présent, sur le banc des soigneurs !
Nous devrons donc veiller à ce que cet engagement soit respecté. Sous ces réserves, j’accepte de retirer mon amendement. Mais il serait intéressant qu’un bilan coût/avantage pour les collectivités locales des investissements réalisés soit établi. Même si nous avons tous conscience de l’intérêt de ces derniers, leur charge repose sur les collectivités qui doivent les financer avant qu’ils ne deviennent rentables.