Il ne me reste plus qu'à remercier Jacques Mézard et à lui dire, sans préjuger du vote à venir, qu'en ce qui me concerne, au terme de toutes ces années de travail en commun, j'ai apprécié en lui un très grand parlementaire, déterminé, convaincu, amoureux de la délibération parlementaire, prêt à discuter, à s'enrichir du point de vue des autres et apportant au Sénat, outre ses qualités juridiques évidentes, l'expérience du lien indestructible qu'un élu doit avoir avec ses concitoyens et son territoire. De telles qualités seront très utiles pour exercer la fonction de membre du Conseil constitutionnel.
En outre, dans la période que nous vivons, où des sentiments mauvais se répandent dans la société française, j'ai confiance dans le fait qu'il saura être un gardien de nos libertés, agissant au nom de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et des garanties fondamentales qu'offre la Constitution. Il s'agit là d'une mission absolument fondamentale et éminente, qui peut même devenir un jour historique.