Ma question s’adresse à Mme la secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la santé.
C’est un fait : la question de la pauvreté en France est très préoccupante, et ce depuis de très nombreuses années. On compte près de 9 millions de personnes vivant en situation de pauvreté, dont 3 millions d’enfants. Ce sont autant de situations d’exclusion et de difficultés d’insertion.
La délégation interministérielle à laquelle j’ai participé a rendu ses conclusions : il est temps de traduire dans les faits le plan Pauvreté, qui allie « prévention » et « accompagnement ». C’est dans ce cadre, madame la secrétaire d’État, que vous lancez les travaux sur le revenu universel d’activité. L’objectif est d’améliorer la protection sociale, de lutter contre les non-recours, notamment en simplifiant les démarches et en proposant une refonte de certains minima sociaux, tels que le RSA, la prime d’activité, voire les aides au logement.
Il faudra s’interroger sur l’ensemble des personnes précaires, les étudiants, les retraités, et je n’oublie pas le monde agricole. Ces travaux s’appuieront, à n’en pas douter, sur les points de vue des acteurs concernés, tels que les CAF, les collectivités territoriales, les associations de solidarité, comme les associations de chômeurs et précaires.
Si les contours restent bien sûr à dessiner, pourriez-vous néanmoins nous apporter des précisions sur le calendrier, les grands axes et l’organisation générale de la future réforme ?