Je remercie les deux intervenants de leurs exposés passionnants. La politique de la France est axée sur le dialogue, que vous prônez, monsieur le directeur. Mais le dialogue avec qui ? Si l'on refuse de reconnaître le Président Maduro, qui exerce pourtant le pouvoir, quel est alors notre interlocuteur pour les négociations ? Juan Guaido, dites-vous, car il est président de l'Assemblée nationale. Mais Mme Vasquez vient de nous expliquer que cette assemblée n'a aucun pouvoir. En outre, la position de Juan Guaido est si fragile, qu'il pourrait très bien disparaître du jour au lendemain... Par ailleurs, la France refuse l'intervention des forces armées. La situation est inextricable. N'aurait-on pas dû attendre de nouvelles élections pour choisir notre interlocuteur en vue des prochaines négociations ?