Selon le rapport annuel de la British Petroleum, les États-Unis sont devenus le premier producteur mondial de gaz dès 2011, et de pétrole en 2014. S'ils n'exploitent pas à plein régime ces ressources depuis plusieurs années, c'est au vu de leurs coûts de revient, n'hésitant pas à se fournir à l'extérieur. Curieusement, le Venezuela est donc devenu le quatrième fournisseur des États-Unis pour le pétrole. Cela rend inéluctable l'intervention américaine, directe ou indirecte, dans les affaires vénézuéliennes. Quel est le risque pour les intérêts français, notamment ceux du groupe Total ?