Merci pour vos constats et diagnostics, monsieur le président, mais dans nos départements, on les a déjà faits depuis quinze ans ! Et nous avions les mêmes réflexions avec les ministres successifs lorsqu'ils faisaient de grands colloques... Parmi vos propositions, deux m'ont marqué. Vous estimez qu'il faut augmenter de 25 % l'encadrement. Je suis d'accord avec vous, mais les départements ont du mal à répondre à tous les besoins. Lorsqu'on augmente de 0,3 ou 0,4 % le prix tarifaire dans nos maisons de retraite, il est difficile de prévoir aussi des augmentations de personnel et d'animation. Vous avez parlé de la nécessité de réhabiliter et de rénover. Nous en sommes tous conscients depuis vingt ans, mais nos partenaires nous ont abandonnés ! Comment la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) voit-elle le partenariat avec les départements ? Oui, il faut donner au département plus de marge de manoeuvre. Mais le mot de copilotage m'agace. On ne veut plus en entendre parler ! Mieux vaut clarifier les responsabilités. Nous avons une ARS qui regroupe treize départements : ce n'est plus crédible...