Intervention de Daniel Chasseing

Réunion du 4 juin 2019 à 21h30
Organisation et transformation du système de santé — Articles additionnels après l'article 4

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

Le numerus clausus ne date effectivement pas d’hier. Il existe depuis vingt-cinq ans. Et nous en subissons les conséquences aujourd’hui.

L’adoption de l’amendement intergroupe, qui avait reçu hier l’avis favorable de M. le rapporteur, aurait permis de régler à l’avenir une partie des problèmes dans les zones concernées. Bien entendu, il aurait fallu organiser l’encadrement, avec un maître de stage et un médecin référent. Le règlement se serait effectué tranquillement.

Le refus d’un tel dispositif ne nous laisse plus beaucoup de choix. En tant que sénateurs, lorsque nous retournerons dans nos territoires, nous verrons les pharmacies fermer parce que les médecins seront partis. Il va y avoir des problèmes économiques énormes !

Nous pouvons opter pour une petite coercition, me semble-t-il, comme le proposent les auteurs de ces amendements. C’est ce qu’attendent les élus, les pharmacies et les habitants.

Je voterai donc ces amendements. J’espère que leur adoption permettra de stimuler la réflexion et de revenir ainsi sur la position qui a été retenue hier.

Madame la ministre, vous proposez des médecins salariés, qui pourront aller dans certains endroits, mais ce n’est pas suffisant. De même, les annonces sur les maisons de santé vont dans le bon sens, mais il faut aller plus loin. L’amendement qui n’a pas été adopté hier aurait pu apporter des solutions très concrètes. Il faut y revenir.

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