Nous imaginons là une nouvelle solution. Dont acte !
Le deuxième problème, monsieur le ministre, c’est la « bosse » des paiements de l’ANRU. Vous ne pouvez pas dire que 200 millions d’euros y suffiront : pour les trois prochaines années, nous devons trouver 1, 3 milliard d’euros en crédits de paiement !
Mes chers collègues de l’opposition, vous vous souviendrez que, chaque année, j’ai regretté qu’il n’y ait plus de crédits budgétaires. Mais c’est ainsi ! Nous avons demandé à Action Logement de compenser, mais il nous faudra trouver des financements complémentaires pour cette période de trois ans.
L’alternative est la suivante : soit nous acceptons la solution proposée par M. le rapporteur général, soit nous nous en tenons aux 340 millions d’euros de la contribution sur les revenus locatifs. C’est à prendre ou à laisser ! Le problème, mes chers collègues de l’opposition, c’est que vous n’acceptez pas non plus le second terme de cette alternative.
Il nous faut maintenant être cohérents, et faire des choix : gouverner, c’est choisir ! L’opposition doit elle aussi prendre position.