Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, mon rappel au règlement porte sur l’organisation de nos travaux aujourd’hui ; je prends la parole non pas pour nous, parlementaires, mais pour le respect de l’administration, des salariés du Sénat et de nos collaborateurs.
Il reste plus de deux cents amendements sur le texte ; comment allons-nous nous organiser pour les examiner ? Est-il envisagé de prolonger nos débats jusque tard dans la nuit ? Ouvrons-nous la séance de vendredi, avec toutes les contraintes que cela entraîne, et que je peux entendre ?
En tout état de cause, nous n’accepterons pas que, en début d’après-midi, on nous dise qu’il faut accélérer nos travaux. De nombreux sujets importants restent à étudier, notamment deux : les tarifs réglementés – ces tarifs concernent, je le rappelle, 28 millions de personnes et ils permettent à nombre de Français d’accéder à l’électricité et au gaz –, et le déplafonnement de l’accès régulé à l’énergie nucléaire historique, l’Arenh. Ces deux sujets occasionneront des débats.
Comment faisons-nous donc, madame la ministre, pour aller jusqu’au bout de l’examen de ce projet de loi, de ce grand projet de loi, qui nous a été soumis après le 14 juillet ? C’est une question, je le répète, de respect pour les salariés et pour les fonctionnaires ; c’est primordial.
Nous devons déterminer, avant d’entamer nos travaux du jour, comment nous allons nous organiser pour terminer l’examen du texte. Il s’agit donc d’une interpellation collective ; ayons un rapide débat ce matin afin de déterminer où nous allons et comment nous nous organisons.