Je voudrais rebondir sur les propos d'André Accary, qui a une volonté indéfectible tout simplement parce qu'il possède une remarquable connaissance du terrain dans un département très grand mais avec une proximité au moins aussi grande. Cette proximité et la confiance qui s'est établie ont permis de faire aboutir notamment le dossier des maisons médicales. Cela n'a pas toujours été commode, par exemple avec le conseil de l'ordre, mais la volonté a fait que les barrières se sont effondrées. Il y avait un réel besoin et donc la nécessité d'une réponse pratique et pragmatique.
S'agissant des intercommunalités, elles fonctionnent bien quand il y a une gouvernance qui fait confiance et qui promeut les échanges entre les divers élus. Les énormes intercommunalités, avec une grande ville-centre et de toutes petites communes autour, rendent bien sûr les choses plus difficiles que lorsqu'il existe déjà une harmonie dans la taille des communes. La notion d'échange est primordiale. Chacun doit trouver sa place, qu'il soit élu ou technicien. Fréquemment, les secrétaires de mairie ou les directeurs généraux des services (DGS) ont du mal à se positionner à l'intérieur d'une intercommunalité. L'intercommunalité ne doit pas être la supra-communalité, comme on peut quelque fois la vivre. C'est un outil au service des communes pour faire avancer un territoire et un projet commun.