Manifestement, de nombreuses avancées ont été obtenues au cours de ce débat. Je pense notamment aux dispositifs qui vont aider les élus, face à divers problèmes qu’ils ne parviennent pas à résoudre.
Ne perdons pas de vue que la Haute Assemblée est la chambre des collectivités territoriales. Cette après-midi encore, nous avons, à plusieurs reprises, voté des dispositions qui vont leur venir en aide – je pense par exemple aux décharges sauvages, qui constituent un très grave problème pour elles.
Bien sûr, je salue le travail tout à fait remarquable accompli avec passion par Mme la rapporteure.
Madame la secrétaire d’État, en la matière, les attentes sont très fortes. D’ailleurs, avec votre collègue chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, vous serez certainement appelée à examiner les budgets déployés, afin d’aider les industriels à changer de méthodes pour abandonner le plastique au profit de nouvelles technologies.
Certes, le principe du pollueur-payeur permettra de mener un certain nombre d’actions. Mais il faudra également financer la recherche pour concevoir de nouveaux matériaux plastiques, à base de sucre, de maïs ou d’autres produits encore : de nombreux procédés sont à l’étude.
Or les acteurs institutionnels, la recherche publique devront contribuer à ce travail : le cap du « zéro plastique » implique des efforts extrêmement lourds pour les entreprises. À cet égard, la balle est également dans le camp du Gouvernement, alors même que la discussion budgétaire se profile.
J’observe à mon tour que le Sénat apporte une contribution toute particulière à l’effort entrepris : nous nous apprêtons à voter pour la dernière fois, dans cet hémicycle, à l’aide de cartes en plastique ! C’est aussi un grand progrès.