Je voudrais réagir aux propos qui viennent d’être tenus. Il est tout de même un peu facile de donner l’impression que l’augmentation du nombre de bénéficiaires de l’aide juridictionnelle n’est due qu’à des abus, même s’il y en a peut-être.
Vous avez l’air d’ignorer que de plus en plus de personnes précaires, de chômeurs ou d’exclus se retrouvent devant la justice. En leur ôtant le droit à la défense, nous violons des principes fondamentaux.
Par ailleurs, comme la Conférence des bâtonniers et plusieurs syndicats d’avocats l’ont fait remarquer, une telle disposition est indigne et témoigne d’un mépris total non seulement des droits de la défense, mais aussi du métier d’avocat.