Des informations ont été rapportées dans la presse faisant état d'un fonctionnaire de la préfecture de police affecté à la lutte antiterroriste et ayant accès à des données sensibles comme le fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions terroristes (Fijait) qui aurait fait l'objet de plusieurs signalements écrits, et d'une enquête administrative, car il présenterait des signes de radicalisation islamiste. En cas de signalement écrit, les services procèdent-ils à des enquêtes systématiques ? Englobent-elles l'entourage très proche du fonctionnaire radicalisé ? Comment peut-on expliquer que ce fonctionnaire ait été maintenu à un poste aussi sensible malgré les signalements et l'enquête ? Est-il toujours en poste ?
Le Président de la République, dans son discours prononcé à la préfecture de police, a opposé la vigilance au soupçon. Comment protégerez-vous les personnes à l'origine de signalements de radicalisation islamiste, qui, souvent, sont dissuadées d'alerter leur hiérarchie par la crainte d'être accusées d'islamophobie ?