La France étudie systématiquement les possibilités de coopération européenne avant le lancement de tout programme d’armement. S’agissant du second porte-avions, des études communes avec les Britanniques ont déjà été menées.
L’exposé des motifs de l’amendement évoque la mise en commun des équipements existants, or c’est précisément ce qui a été fait sous présidence française de l’Union européenne avec l’initiative d’interopérabilité aéronavale européenne, l’IIAE.
Pour autant, seuls deux pays européens disposent de porte-avions ; si la France renonçait à construire un second porte-avions, je ne crois pas que l’Europe le ferait à sa place.
Par conséquent, la commission est défavorable à cet amendement.