Nous ne pouvons que nous réjouir du respect de la trajectoire définie par la LPM pour ce deuxième exercice. Même si nous investissons massivement pour développer une véritable capacité autonome, le chemin pour atteindre nos objectifs est parfois parsemé d'embûches. Ainsi, du projet SCAF, qui associait initialement la France et l'Allemagne et a été rejoint par l'Espagne. À notre grande surprise, c'est le groupe d'électronique de défense Indra qui a été désigné comme coordinateur de l'industrie espagnole. Nous aurions préféré Airbus Military, également basé en Espagne ! Au vu des difficultés révélées par cet épisode à fédérer nos partenaires européens autour du projet industriel de défense, doit-on craindre qu'une telle mésaventure se reproduise pour un autre projet structurant comme le MGCS ?