Intervention de Antoine Karam

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 12 novembre 2019 à 17h30
Projet de loi de finances pour 2020 — Mission « enseignement scolaire » - crédits « enseignement technique agricole » - mission « recherche et enseignement supérieur » - crédits « enseignement supérieur et recherche agricoles » - Audition de M. Didier Guillaume ministre de l'agriculture et de l'alimentation

Photo de Antoine KaramAntoine Karam, rapporteur pour avis des crédits du programme 143 « Enseignement technique agricole » :

Je serai bref, car nous avons tenu un débat de grande qualité il y a quinze jours à l'initiative du groupe CRCE. J'ai alors eu le sentiment qu'un consensus se dégageait sur le futur et l'avenir de l'enseignement agricole. Nous avons tous la même ambition : modifier l'image qu'a l'enseignement agricole, encore trop considéré comme une voie de garage et en faire une voie d'avenir pour nos jeunes compatriotes.

Je vous poserai quelques questions, auxquelles vous avez déjà apporté, en grande partie, des réponses.

Ma première question porte sur les effectifs de cette rentrée. Lorsque nous avons auditionné vos services, les chiffres étaient en cours de stabilisation et il était alors question de 300 à 700 élèves supplémentaires. Disposez-vous d'un chiffre plus précis ? Par ailleurs, comment se répartissent ces effectifs supplémentaires, à la fois entre les établissements publics et privés, ainsi qu'en fonction des niveaux scolaires (collège, lycée, études supérieures) ?

Ma deuxième question concerne la campagne de communication de votre ministère en faveur de l'enseignement agricole. Elle semble porter ses fruits si on en croit la hausse des effectifs. Il est désormais nécessaire de prolonger cette communication au niveau local. En effet, l'enseignement agricole présente la spécificité d'être un enseignement national à ancrage territorial. Or les établissements nous ont indiqué ne pas disposer de moyens supplémentaires pour procéder à la promotion de l'enseignement agricole au niveau local, notamment dans les salons régionaux d'orientation. Pouvez-vous nous en dire plus sur la déclinaison territoriale de cette campagne de valorisation de l'enseignement agricole ?

Je salue le plein engagement de l'enseignement agricole en faveur de l'école inclusive.

Enfin, permettez-moi de vous faire remonter une inquiétude liée au nouveau rôle des lycées en matière d'information et d'orientation des élèves. Pour des élèves - notamment en difficulté scolaire - et leurs familles, pousser la porte du grand lycée de secteur peut être un frein. Le centre d'information et d'orientation (CIO) présentait l'avantage d'être un lieu plus neutre. En outre, il ne semble pas qu'une mission analogue ait été confiée aux lycées agricoles.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion