Vous ne serez pas étonné d'entendre que je ne suis pas d'accord avec vous. C'est la première fois que l'on adopte une démarche de green budgeting. Les parlementaires seront bien évidemment associés à la méthodologie. Il s'agit de démarches subtiles. Par exemple, dans le jaune budgétaire, on est sur des conventions qui font que 20 % d'un investissement ferroviaire est supposé participer à la transition écologique. Dans le green budgeting, on a considéré que les investissements ferroviaires étaient à 100 % en faveur de la transition écologique.
Nous ne naviguons absolument pas à vue.
La loi Mobilités a dû être adoptée définitivement par l'Assemblée nationale cet après-midi, avec une programmation et une réorientation massive de nos investissements sur les transports du quotidien pour une mobilité propre, ce qui ne s'était jamais fait. Nous suivons également une programmation pluriannuelle de l'énergie et une stratégie nationale bas carbone, qui donnent de la visibilité. Ce qui manque, c'est de traduire tout cela en un projet de société pour le futur. C'est la mission que nous avons assignée au Conseil national de la transition écologique.