Nous menons une action de protection des populations par rapport aux risques miniers. Cette gestion se fait dans un cadre où l'ancien exploitant minier a reçu une forme de quitus après avoir fait un certain nombre de travaux. La charge des mesures de protection qui doivent éventuellement être prises revient donc finalement à l'État.
Je me suis rendue dans l'Aude, à l'occasion de l'anniversaire des inondations dramatiques de l'an dernier. Des maires de la vallée de l'Orbiel m'ont montré des photos où l'on voit des coulées d'arsenic sur les montagnes... Des moyens importants ont été mis en oeuvre pour confiner les pollutions à l'arsenic. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), qui est l'opérateur dans ce domaine, a notamment engagé 40 millions d'euros. De nombreuses mesures ont été prises, qui ont, globalement, été rassurantes. Néanmoins, des traitements complémentaires devront être engagés sur certains secteurs.
La préfète est fortement mobilisée : elle a présenté un plan d'action qui prévoit à la fois une surveillance de la pollution, mais aussi une surveillance épidémiologique, tenant compte du fait qu'il y a naturellement de l'arsenic dans la vallée de l'Orbiel. Nous mettrons en place un comité de pilotage et des travaux complémentaires devront certainement être effectués pour continuer à assurer le confinement des pollutions.