Monsieur le rapporteur général, je rejoins votre souci de ciblage.
Quel est notre objectif ? Nous cherchons à réduire les émissions de CO2, et non pas à atteindre de vastes objectifs climatologiques, environnementalistes et géopolitiques, au demeurant parfaitement légitimes.
Il nous faut donc mettre en concordance les objectifs qui sont les nôtres et le nom que nous devons donner à ce dispositif. C’est la raison pour laquelle je vous encourage très vivement, mesdames, messieurs les sénateurs, à ne pas voter ces amendements, auxquels je suis défavorable.
Vous parliez tout à l’heure, monsieur Desessard, d’un impératif catégorique : à quelques jours de Copenhague, l’adoption par la France de la taxe carbone, même si l’expression n’est pas très jolie, représenterait un signal très fort pour un certain nombre de pays. Sachez que ces deux mots, « taxe » et « carbone », sont compris de tous, contrairement à l’expression « contribution climat-énergie » qui, une fois traduite dans toutes les langues, ne fera que diluer notre message.