Cet amendement, qui émane de la commission des affaires économiques, étant cosigné par ses trois rapporteurs pour avis, prévoit une augmentation de 3, 4 millions d’euros des crédits du programme « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation », afin de créer 100 ETP supplémentaires affectés au contrôle des produits importés.
La France dépense 30 centimes d’euro par habitant pour les inspections sanitaires aux frontières, contre 1, 5 euro pour les Pays-Bas, 1, 7 euro pour la Belgique et 2, 4 euros pour le Danemark.
Je propose de prendre des fonctionnaires qui créent des normes et imposent des contraintes supplémentaires aux agriculteurs français pour les transférer dans les services chargés d’opérer les contrôles sanitaires.
Mon rapport de mai 2019 sur le sujet montre que les Français consomment plus d’un jour et demi par semaine des produits importés et qu’un quart de ces produits ne répondent pas aux normes qui sont imposées aux agriculteurs français. Il me semble normal de poser ce problème des contrôles aux frontières, qui devraient être plus efficaces.
Monsieur le ministre, l’année dernière, vous avez commencé par refuser une proposition du même type, avant finalement de la mettre en place en cours d’exécution. Cette fois, acceptez dès aujourd’hui notre proposition et avançons sans perdre de temps !