L’année dernière, le Gouvernement disait à qui voulait l’entendre que 40 ETP supplémentaires seraient suffisants pour régler les problèmes liés au Brexit. En ce qui nous concerne, nous en demandions 80. Finalement, le Gouvernement a compris son erreur et, dans sa grande sagesse, il en a créé 185. Telle est la réalité !
Aujourd’hui, nous parlons non pas du Brexit, mais d’une multitude d’accords commerciaux entre l’Union européenne et différents partenaires de tous les continents. Ces accords vont permettre l’importation de produits qui ne répondent pas à nos normes.
Monsieur le ministre, vous défendez l’interdiction à terme du glyphosate et, dans le même temps, vous militez pour le CETA, cet accord avec le Canada qui va faire entrer en France des céréales défanées avec ce produit !
Créer des postes de fonctionnaires dans les services chargés d’opérer les contrôles relève du simple bon sens. La raison voudrait même que l’on interdise l’importation de ces produits qui ne respectent pas nos normes sanitaires.