C'est un système de surveillance des réseaux sociaux et des sites de e-commerce. C'est un large filet qui permet de ramener des informations. Ensuite, un agent des finances publiques étudie et peut décider de lancer une procédure de vérification. J'ai encadré le dispositif, car je redoute la sous-traitance. Je vous rappelle que, l'an dernier, le site Internet de la direction générale des finances publiques (DGFiP) a été piraté. Les sites des GAFA - Google, Amazon, Facebook et Apple - le sont régulièrement et Google dit qu'il peut casser tous les codes. C'est une inquiétude. L'étanchéité n'est pas totale et les données ne sont pas préservées. On peut alors imaginer un détournement du système : des chantages, des extorsions de fonds, des escroqueries. Nous devons être prudents, surveiller et encadrer.